Dans le yoga en général toute pratique un peu "sérieuse" consiste en un mélange de techniques physiques avec des techniques mentales:

en gros on imagine quelque chose pendant qu'on s'active à quelque chose.

Dans le Gtummo, la partie de l'entraînement physique se compose de respirations et de mouvements (en position assise en tailleur)

la partie mentale se compose de visualisations pouvant être des plus complexes aux plus simples, voire inexistantes : c'est le cas lorsqu'on est un débutant total et qu'on n'a aucune capacité à imaginer quoique ce soit.Elle peut aussi faire appel aux sentiments et à la mémoire.

Ces deux parties sont complémentaires bien entendu, puisque le physique et le mental sont en interrelation réciproque permanente (ouaf pompeux non?lol)

Mr Evans-Wents et Mme Alexandra David Neel ont décrits de manière assez détaillée ces pratiques (physiques et/ou mentales) dans leur ouvrages respectifs: "Le Yoga thibétain et les doctrines secrètes" et "Mystiques et Magiciens du Tibet".

(Noter que le premier livre est celui du lama Kazi Dawa Samdup, Mr Ewans Wentz a assuré la traduction.)

Mais au delà des mots, ce qui est important pour progresser dans la maîtrise de Gtummo, c'est la pratique!!

Je me souvient encore de mes débuts à rechercher cette fameuse "chaleur psychique" en dessous des cascades d'eau galcées (qu'il faut trouver aussi LOL) Ah la jeunesse!!!!

Croyez moi, qui suis frileux, je peux vous dire que la pratique apporte progrès et réelle efficacité, mais......où s'arrête le progrès????

Je vous laisse juge: lorsque, malgré vous, la simple évocation mentale de votre pratique développe en vous non seulement chaleur, mais aussi lumière et phénomènes paranormaux inexpliqués encore aujourd'hui, vous entrez dans un monde sans boussole ni carte géographique: le vrai "danger" est là.

Car se réchauffer n'est qu'une étape de la pratique........vous vous doutez bien que ces "mystiques" et "magiciens" du thibet ne porteraient pas ces noms là sinon.......

so long

JP

croyez moi, j'ai horreur du froid, je suis plutôt frileux!!

par chance, cet hiver j'ai pu m'évader au soleil et au chaud pendant 7 jours et 7 nuits.

de retour chez moi, les températures frisent avec -10......sans parler du vent qui fait chuter la température ressentie (la plus importante) encore plus bas.

Bref, de retour au froid, je me suis souvenu de ma pratique de yoga d'il y a une 20aine d'années.....

à l'époque je pratiquais ce que les thibétains nomment "gtummo", qui signifie "chaleur psychique".

Certaines années, je m'y remets......Cette année c'est plus que nécessaire!!!!

Ce que j'aime dans cette pratique, c'est qu'on ne peut pas tricher: soit on a froid, soit on a chaud, mais on ne peut pas rester dehors par -10°C assis en tailleur plus de quelques secondes si on n'obtiend pas un réchauffement suffisant!!!!

Pour avoir même pratiquer en situation de stress, je peux vous affirmer que ça fonctionne!!!!

Comme tout dans ce bas-monde, cette pratique a aussi ses limites.

prochaine fois je vous détaillerai un peu ce "yoga"

bye bye

"il n'est pas nécessaire d'espèrer pour entreprendre ni de réussir pour persevérer" dit-on.

en whipcracking, il est utile de comprendre la dynamique du fouet pour éviter:

-les blessures

-la fatigue

-l'excès d'usure de l'outil

en démonstration ci dessous Valentina Jones, qui nous démontre dans un très joli cattleman's crack, comment donner de la vitesse à l'extrémité distale:

ou comment la technique(du pratiquant) est au service de la force(qui est dans le fouet)

En vue de face, ci dessous, Mr Clean:

noter comme la courbe du fouet est majestueuse pendant que l'energie voyage en s'amplifiant le long de la lanière jusqu'à l'estrémité distale du fouet, pour faire dépasser au cracker la vitesse du son

...étonnant non?